Dès le début de sa carrière universitaire, le Pr BOURQUIA s’est investie très activement dans ses tâches d’enseignante, participant à la réforme des programmes pédagogiques de la faculté de médecine, en particulier les stages hospitaliers. Elle a contribué à l’élaboration de plusieurs manuels et documents pédagogiques et s’est impliquée corps et âme dans l’enseignement de la néphrologie, sa passion première, mais aussi de la physiologie et des soins hospitaliers.
Sa compétence et son dévouement pour la néphrologie l’ont hissé aux plus hautes marches des instances scientifiques. Le Pr BOURQUIA est aujourd’hui membre de plusieurs organismes scientifiques nationaux et internationaux prestigieux, notamment la Société de néphrologie en France, où elle a été la première représentante du Maroc au sein du conseil d’administration. Elle siège également à la Société internationale de néphrologie, la société européenne de néphrologie et celle de néphrologie pédiatrique, à l’Association mondiale de médecine, à l’Académie des Sciences de New York et bien d’autres. Cette praticienne débordante de dynamisme est également membre fondateur de nombreuses sociétés savantes et d’associations telles que la Société marocaine des maladies rénales et l’Association méditerranéenne des maladies rénales.
Elle est aussi représentante de l’Afrique au sein de l’Association internationale de néphrologie pédiatrique (Internationnal pediatric nephrology association) et a contribué grandement à la création du « Réseau africain francophone de néphrologie pédiatrique », organisant de nombreuses réunions africaines sous l’égide de cette instance et favorisant les échanges scientifiques entre les spécialistes africains et européens.
Dotée d’un appétit insatiable pour la science et souhaitant élargir davantage son champ de compétences, elle suit une formation consacrée aux formateurs interdisciplinaires en «Ethique de la santé, droits de l’homme et morales» à l’Université Paris VI. Elle organise ensuite le «Premier Colloque international d’Ethique, Bioéthique et Droits de la santé» qui a permis au Maroc de rejoindre le groupe d’Etats méditerranéens pratiquant la bioéthique.